Curiosity, le robot de la NASA explore depuis un an martien, soit 687 jours terrestres, explore la surface de Mars.

Les 17 caméras et les 10 instruments fonctionnent normalement. L'un d'eux, ChemCam, conçu avec une participation française, est installé au sommet du mât de Curiosity et est capable de déterminer la composition élémentaire des roches en les chauffant à distance, jusqu'à les vaporiser en plasma.

D'une masse de 899 kg, Curiosity est de loin le gros de tous les rovers qui aient jamais séjourné sur Mars. Il emporte 74 kg de matériel scientifique très fragile.
Il a été déposé par le sky crane, sorte de grue accrochée à une plateforme volante et maintenue par des rétrofusées dans les airs qui a permis à Curiosity de se poser en douceur, avec une vitesse inférieure à 1m/s.
Alimenté par ses générateurs électriques nucléaires, il a parcouru 7903 mètres.

Mars, terre aride, sans protection contre les vents solaires et les rayons cosmiques après disparition de son champ magnétique, a une température au sol qui varie de 0^°C le jour à -90^°C la nuit.
Son atmosphère est faite à 96% de gaz carbonique, d'un peu d'argon et d'autres gaz (mais apparemment pas de méthane), elle est trop ténue pour permettre à l'eau liquide de se maintenir en surface.

Mais des observations qui datent des années 2000 ont montré l'existence de zones riches en argiles sur des terrains vieux de plus de 4 milliards d'années. Or ces milliers de «spots» n'ont pu être formés que par une action prolongée de l'eau liquide.
D'où une première hypothèse : Mars aurait connu par le passé une ère climatique «aqueuse».
Plus tard, à la suite de la disparition du champ magnétique martien, l'atmosphère aurait été soufflée, les gaz à effet de serre ont disparu et avec eux l'eau liquide.
Curiosity recherche dans les minéraux travaillés par l'eau des composés carbonés première étape d'une activité biologique.

Je vous renvoie à l'exposé de Jacques Merle sur Mars première partie et deuxième partie 27 juin 2014